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DICTON DU MOIS

 

A la Toussaint le froid revient et met l'hiver en train.

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11 NOVEMBRE 1918

 

         L'armistice du 11 novembre 1918 marque la capitulation de l'Allemagne et la fin de la Première Guerre mondiale. Le 11 novembre est devenu un jour de mémoire, rendant hommage aux soldats.

 

        La Grande Guerre a atteint une échelle et une intensité inconnues jusqu'alors. Elle a confronté plus de soldats, provoqué plus de morts et causé plus de destructions matérielles que toute autre guerre antérieure. Pendant cette guerre, environ 10 millions de personnes sont mortes, principalement en Europe, et 20 millions d'autres sont devenues invalides. La France seule, qui compte alors 39,6 millions de ressortissants, a perdu 1,4 millions de militaires et 300 000 civils ; elle comptera 4 266 000 blessés militaires. Pour les combattants des tranchées, les fameux Poilus côté français, qui ont tant souffert des horreurs de la guerre, elle devait être la « der des der ».

 

La défaite inéluctable de l'Allemagne

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hindenburg, Guillaume II et Ludendorff

planifient les dernières offensives allemandes.

 

Un armistice mal accepté

 

      Les militaires s'étant défaussés, c'est à un civil, Matthias Erzberger, que revient la pénible tâche de négocier l'armistice.

      En France, la demande d'armistice fait débat. Le président de la République Raymond Poincaré et le général Philippe Pétain voudraient profiter de l'avantage militaire pour chasser les Allemands de Belgique, envahir l'Allemagne elle-même et signifier à celle-ci l'étendue de sa défaite.

Mais le généralissime des troupes alliées, Ferdinand Foch, et le chef du gouvernement, Georges Clemenceau, ne croient pas l'armée française capable de se battre encore longtemps et souhaitent en finir au plus vite.

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                                                                        Raymond POINCARE (1860 - 1934)

 

         Georges CLEMENCEAU (1841 - 1929)                                                            Ferdinand FOCH (1851 - 1929)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                               Philippe PETAIN (1856 - 1951)                               Matthias ERZBERGER (1875 - 1921)

 

 

      L'armistice est signé dans le wagon spécial du généralissime Foch, au carrefour

de Rethondes, au milieu de la forêt de Compiègne, le 11 novembre à 5h15 du matin.

      Les Français ne manquent pas de noter que ce jour est la fête du saint patron de

leur pays, Saint Martin, alors très populaire.

      Les Allemands se voient soumettre des «conditions » sans aucune marge de

négociation :
– Ils doivent livrer l'essentiel de leur armement, de leur aviation et de leur flotte

de guerre.
– Leur armée est sommée d'évacuer sous 30 jours la rive gauche du Rhin

(en Allemagne même) ainsi que trois têtes de pont sur la rive droite, Coblence,

Cologne et Mayence. L'armistice est conclu pour 36 jours mais sera régulièrement

renouvelé jusqu'au traité de paix du 28 juin 1919.

 

Le maréchal Foch et les amiraux britanniques

Hope et Wemyss après la signature de l’armistice

La paix reste à établir

 

Au-delà des difficultés physiques et psychologiques à penser "l'après", il reste encore pour les Etats à définir les modalités de la paix. Après de longs mois de discussions, le traité de Versailles est signé le 28 juin 1919, dans la galerie des Glaces du château de Versailles. La guerre est officiellement terminée. L'Alsace et la Moselle, perdues en 1871, réintègrent la France. Le traité établit, dans l'article 231, la responsabilité morale de l'Allemagne et de ses alliés, jugés seuls responsables du conflit. D'où les réparations financières importantes : le montant à payer s'élève à 132 milliards de marks-or. Devant le refus allemand de payer, la France occupe la Ruhr à partir du 11 janvier 1923, preuve supplémentaire que la guerre tarde à s'effacer. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                             Signature du traité de Versailles dans la galerie des Glaces du château, le 28 juin 1919.

 

       Le traité de Versailles est vécu par les Allemands comme une condamnation excessivement rude. Le terme de "Diktat" s'impose rapidement dans l'opinion publique. Cette dernière n'a jamais vraiment pris conscience de l'ampleur de la défaite, notamment car les dégâts n'étaient pas visibles sur le territoire allemand. Le texte, qui impose aussi de démilitariser la rive gauche du Rhin, sera au cœur des revendications militaristes d'Adolf Hitler et de l'Allemagne nazie, dans les années 30.

 

 

 

CEREMONIES DANS LES MUNICIPALITES

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       Départ du bus pour les délégations à 8h00 devant le laboratoire de SOLLIES PONT

       

     Dès l'échec de leur contre-offensive de juillet 1918, les Allemands ont compris qu'ils n'avaient plus aucun espoir d'arracher la victoire.C'est que les troupes américaines, fortes de quatre millions d'hommes, des Anglais et des Français. 

    Le 3 octobre, l'empereur Guillaume II nomme à la chancellerie (la direction du gouvernement) le prince Max de Bade. Il espère que cet homme modéré saura obtenir des conditions de paix convenables de la part des Alliés. Cela devient urgent car l'Allemagne bascule dans l'anarchie et la guerre civile cependant que ses alliés cessent les combats et signent l'un après l'autre des armistices.

        Le 9 novembre au matin, le prince Max de Bade téléphone à l'empereur, à Spa. «Votre abdication est devenue nécessaire pour sauver l'Allemagne de la guerre civile», lui dit-il. Guillaume II s'y résout et part en exil.

 

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Commémoration de l'Armistice

 du 11 novembre 1918

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